Dopés, ils perdent leurs médailles olympiques

La Russe Larisa Lazutina était l’une des skieuses de fond les plus talentueuses, mais un scandale de dopage lors des Jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City est venu faire ombrage sur sa belle carrière. Elle a d’abord remporté deux médailles d’argent au 15 km libre et 10 km classique, avant d’être disqualifiée du 4x5km et du 30km. En 2003, elle s’est fait retirer ses deux autres médailles et a été suspendue pendant deux ans. Sa compatriote Olga Danilova est contrôlée positive à la même substance et se fait retirer en 2004 ses deux médailles remportées à Salt Lake City. (Getty Images)

Le Hongrois Adrián Annus s’est mérité la médaille d’or au lancer du marteau lors des Jeux olympiques d’Athènes en 2004, mais quelques jours seulement après son triomphe, il s’est fait retirer sa médaille. Le Comité international olympique a alors indiqué qu’il était évident que ses échantillons d’urine provenaient de plusieurs personnes. Il a été suspendu pour deux ans et est revenu à la compétition en 2007. (Getty Images)

Lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000, Alexander Leipold a gagné la médaille d’or en lutte. Il a par la suite été contrôlé positif à plusieurs substances, dont des stéroïdes. Il a donc été déchu de son titre olympique et a été suspendu par sa fédération pendant deux ans. Il a porté la décision en appel et sa sanction a été réduite à un an. (Getty Images)

En mai 2008, on apprenait grâce au New York Times que l’Américain spécialiste du 400 mètres Antonio Pettigrew s’était dopé à compter de 1998. Il s’est fait retirer sa médaille d’or obtenue lors du relais 4x400m aux Jeux olympiques de Sydney en 2000. Son record du monde a aussi été annulé et il a finalement été déchu de ses titres de champions du monde obtenus en 1997, 1999 et 2001. Le 10 août 2010, l’athlète a été retrouvé mort dans sa voiture. Il se serait suicidé en prenant une trop forte quantité de médicaments. (Getty Images)

L’Arménien Ashot Danielyan a gagné une médaille de bronze en haltérophilie lors des JO de Sydney en 2000. Il a cependant perdu sa médaille et a été suspendu pour avoir échoué à un test antidopage. Il est revenu à la compétition en 2003 en remportant la médaille de bronze aux Championnats européens. (Getty Images)

Alain Baxter a connu son meilleur et son pire moment en carrière lors des Jeux olympiques de Salt Lake City. Le skieur a remporté la médaille de bronze lors du slalom, ce qui constituait une première pour l’équipe britannique, avant d’être contrôlé positif à la méthamphétamine, perdant sa médaille au profit de Benjamin Raich. Ce contrôle positif était dû à son inhalateur Vicks acheté aux États-Unis et dont la composition est différente de celui acheté en Grande-Bretange. Il a obtenu l’appui de sa fédération et a été en mesure de revenir au sommet de sa forme, mais jamais il n’a pu ravoir sa médaille remportée en 2002. (Getty Images)

Le scandale entourant Ben Johnson aura été l’un des plus médiatisés de l’histoire des Jeux olympiques. À Séoul, lors des Jeux olympiques de 1988, le Canadien remporte le 100 mètres et inscrit un nouveau record du monde (9,79 secondes), devançant son éternel rival, Carl Lewis. Il a cependant échoué un test antidopage (stéroïde anabolisant) et s’est fait retirer sa médaille. Il a écopé d’une suspension de deux ans et n’aura jamais réussi à revenir au plus fort de la compétition. Il a plus affirmé qu’il était persuadé d’avoir été victime d’un coup monté à Séoul. (Getty Images)

Même si elle n’a jamais perdu une médaille olympique pour dopage, nous ne pouvons pas passer sous silence le cas de Geneviève Jeanson. Elle était sans l’ombre d’un doute l’un des plus espoirs en cyclisme, mais une série d’accusations pour dopage ont mis fin prématurément à sa carrière. Ayant été contrôlée positive à l’EPO à plusieurs reprises, Jeanson a toujours nié qu’elle s’était dopée. Finalement, le 20 septembre 2007, dans le cadre de l’émission Enquête (Radio-Canada), elle révèle qu’elle s’est dopée à l’EPO depuis l’âge de 16 ans. Le Docteur Duquette, son entraîneur André Aubut et son père Yves Jeanson ont été complices. (Getty Images)

Lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008, le cavalier norvégien Tony André Hansen avait remporté la médaille de bronze à l’épreuve de sauts par équipe. Cependant, après avoir échoué les deux tests antidopage, son cheval et lui se sont vus interdire la participation aux épreuves individuelles. Son cheval a été suspendu après qu’une substance interdite ait été détectée dans son urine. La Norvège a finalement perdu sa médaille le 18 août 2008. (Getty Images)

La Bulgare Izabele Dragneva a remporté la médaille d’or en haltérophilie (catégorie 53kg) lors des Jeux olympiques de Sydney, en 2000. Après avoir échoué un test antidopage, on lui a retiré sa médaille. (Getty Images)

Le Nord-Coréen Kim Jong Su a remporté la médaille d’argent au pistolet libre à 50 mètres lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008 avant d’être disqualifié pour avoir avoir été contrôlé positif à une substance interdite. (Getty Images)

Le Grec Lionidas Sampanis a remporté une médaille d’argent dans la catégorie des 59 kg lors des Jeux olympiques d’Atlanta en 1996 et dans la catégorie des 62 kg aux Jeux de Sydney en 2000. Il a par la suite gagné la médaille de bronze aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, mais s’est fait retirer sa médaille après avoir échoué un test antidopage. (Getty Images)

L’heptathlonienne ukrainienne Lyudmila Blonska avait déjà été suspendu auparavant dans sa carrière lorsqu’elle a échoué un test antidopage lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008. Contrôlée positive à un stéroïde anabolisant, elle perd sa médaille d’argent au profit de l’Américain Hyleas Fountain. Son entraîneur et mari, Sergyi Blonski, tout comme elle, a été suspendu par la fédération ukrainienne d’athlétisme. (Getty Images)

La sprinteuse Marion Jones était l’une des athlètes américaines les plus admirées et du jour au lendemain, sa vie a tourné au cauchemar. Pendant sa carrière, plusieurs ont évoqué la possibilité qu’elle se soit dopée, mais jamais elle n’avait été contrôlée positive. En 2004, elle avoue avoir utilisé des produits provenant du très controversé laboratoire Balco, mais elle assure qu’il s’agissait seulement de suppléments alimentaires autorisés. Plusieurs personnes l’ayant entouré pendant sa carrière la mettent alors dans l’eau chaude. Son ancien conjoint déclare notamment l’avoir vu s’injecter elle-même de l’EPO et de la THG. Victor Conte, du laboratoire Balco, affirme lui avoir fourni de l’insuline, des hormones de croissance, de l’EPO et de la THG lors de sa préparation en vue des Jeux olympiques de 2000. Jones intente une poursuite contre l’homme et le tout se règle par une entente à l’amiable. Le 4 octobre 2007, le Washington Post révèle l’existence d’une lettre que Marion Jones a écrite à ses proches et dans laquelle elle avoue avoir utilisé des stéroïdes de 1999 à 2002. Puis, elle avoue devant les médias s’être dopée avant les Jeux de Sydney. Elle remet ses cinq médailles (3 d’or et 2 de bronze) et prend officiellement sa retraite. En 2008, elle est condamnée à six mois de prison ferme pour parjure alors qu’elle a nié toute implication dans l’affaire Balco. Elle est finalement libérée d’une prison au Texas en septembre 2008 et il semblerait qu’il ne lui reste aujourd’hui plus rien de sa fortune. (Getty Images)

Lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008, le Marocain Rashid Ramzi remporte la médaille d’ord au 1 500 mètres. Il est cependant contrôlé positif au CERA et plus d’un an après les JO, le Comité international olympique lui retire sa médaille et la donne au Kenyan Asbel Kiprop qui était arrivé deuxième. (Getty Images)

Le 28 avril 2009, on apprend que le cycliste italien Davide Rebellin est l’un des six athlètes ayant été contrôlé positifs à l’EPO CERA lors des des Jeux olympiques de Pékin. Il perd donc sa médaille aux mains de Fabain Cancellera et est suspendu jusqu’au 27 avril 2011. (Getty Images)

L’athlète hongrois Róbert Fazekas a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004 au lancer du disque. Il refuse cependant de se plier à un test antidopage et se fait donc retirer sa médaille. Même s’il a finalement attendu plusieurs heures et bu des litres d’eau, il n’a réussi qu’à fournir 25 mm d'urine, soit trois fois moins que la quantité requise. Il a été suspendu pendant deux ans. À son retour à la compétition, il s’est contenté du huitième rang aux JO de Pékin en 2008. (Getty Images)