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Euro - Les coups de coeur de notre analyste

Ce fut un réel plaisir d’analyser pour vous chaque journée de cet Euro. J’espère que vous avez autant aimé lire mes textes que j’ai aimé les écrire. Ils ont souvent une perspective collective, mais je sais que vous aimez aussi quand des individualités sont mises en avant. Alors pour conclure, voilà quelques noms à retenir de cet Euro… pour des raisons diverses.




Mario Balotelli
: Pour ses buts, pour ses frasques, pour ses larmes, pour son audace sur le terrain, pour son facteur.

Jakub Blaszczykowski
: Il a souvent fallu écrire le nom impossible de ce talent polonais qui combine placement, technique et mouvement.

Buffon et Casillas
: Deux grands gardiens, capitaines de deux grandes équipes, qui ont réalisé des arrêts déterminants en cours de compétition.

Antonio Cassano
: Opéré du cœur, revenu au jeu en avril et un des artisans de la présence de l’Italie en finale.

Le bloc défensif portugais
: Emmené par Pepe, il a résisté à tous les assauts une fois que Cristiano Ronaldo a travaillé. N’avait qu’une seule brèche sinon. Très solide!

Coentrao et Pereira : Les arrières latéraux portugais, qui défendent à 80 mètres de leur but et se créent des occasions. Fabuleux!

Les arrières latéraux : Dans de nombreuses équipes, ils ont apporté le surnombre dans l’entrejeu. Une des approches tactiques récurrentes de cet Euro.

L’équipe croate : Technique, circulation de balle, vitesse d’exécution, mais tirage au sort pourri qui l’a placée dans le groupe des deux futurs finalistes.

Alan Dzagoev
: Auteur de trois buts, l’attaquant russe est une des rares révélations de ce tournoi, qui a surtout confirmé des valeurs établies.

Les Espagnols « effacés »
: Xabi Alonso, Jordi Alba, Busquets, etc. (oui, effacés est un grand mot…) Tous les joueurs de cette équipe sont artisans de son jeu et de son titre de championne d’Europe.

Steven Gerrard
: Sans lui, l’Angleterre aurait joué du kick and rush digne d’il y a un demi-siècle.

Joe Hart : Un gardien anglais qui ne fait pas de bourde dans la phase finale d’un tournoi majeur, ça mérite d’être souligné!

Ibra et Sheva : La Suède s’est réveillée trop tard, l’Ukraine s’est relâchée trop tôt, et le poids de leur jeu reposait trop sur leur grande vedette respective.

Andres Iniesta : Ses partenaires lui filaient le ballon quand ils n’étaient pas inspirés. Concentré et combatif, il était toujours bien placé pour le recevoir et a délivré de nombreuses passes tranchantes.

Les supporters irlandais : Leur équipe était mauvaise, mais rien que pour eux, on avait envie d’être au stade!

Petr Jiracek
: Bien soutenu par Gebre Selassie, il a fait du flanc droit tchèque l’un des plus dynamiques de cet Euro.

Sami Khedira : Dès qu’il se met à apporter le surnombre dans l’attaque allemande, je craque! Oui, c’est un de mes joueurs préférés.

Michael Krohn-Dehli
: Impliqué dans un but lors de chaque match du Danemark, il n’a jamais rechigné à la tâche défensive.

Hugo Lloris : Rare joueur français qui peut être satisfait tant de ses prestations sur le terrain que de son comportement en dehors.

Joao Moutinho
: Bon tournoi, très grand match contre l’Espagne qui a, à cause de lui, souffert dans l’entrejeu pour la première fois depuis longtemps.

Nani : Altruiste, toujours en mouvement, travailleur et constamment à la recherche du coéquipier le mieux placé.

Mesut Özil : Le distributeur allemand s’est multiplié, mais était parfois trop mal entouré pour s’exprimer à son plein potentiel.

Andrea Pirlo : L’architecte de la Squadra a tendu les ponts vers ses attaquants et bâti sa route vers la finale.

Les increvables Pique - Ramos : l’Espagne n’a concédé qu’un but et l’axe central de sa défense, composé de deux sprinters marathoniens, n’y est pas pour rien.

Cristiano Ronaldo
: Quand il a commencé à jouer avec son équipe, le Portugal est devenu un prétendant légitime à la victoire finale.

Fernando Santos : L’entraîneur de la Grèce avait une équipe faible mais a trouvé les solutions pour l’emmener en quart de finale.

David Silva et Cesc Fabregas : En l’absence de Villa, leur apport offensif a permis à l’Espagne d’être championne d’Europe en jouant sans attaquant.

Wesley Sneijder
: Rien que pour sa passe de 40 mètres de l’extérieur du droit à Huntelaar contre le Danemark. La plus belle du tournoi.

Christian Wilhelmsson
: Parce que dès qu’il montait sur le terrain, la Suède commençait à bien jouer.

Xavi : Au four et au moulin, il donne des ballons de but et bloque Pirlo en finale. À mes yeux, méritait le titre de meilleur joueur du tournoi.