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La «Dream Team»

1992, JO de Barcelone. Pour la première fois de l’histoire, les joueurs professionnels sont autorisés à participer à la grande messe du sport olympique dans la catégorie basket-ball. L’équipe des Etats-Unis va donc pouvoir s’appuyer sur ses meilleurs joueurs NBA et former ce qui reste encore aujourd’hui comme la meilleure équipe de basket de tous les temps.



Michael Jordan, Scottie Pippen, «Magic» Johnson, Larry Bird, Karl Malone,… l’équipe entraînée par le coach des Detroit Pistons,  Chuck Daly débarque à Barcelone avec le statut de favori. En raison de la domination de la NBA sur le reste du basket mondial. A cause également du désistement de la Yougoslavie, championne du monde et d’Europe en titre, mais plongée en pleine guerre civile lors de l’été 1992.
 
La «Dream Team», surnom donné à cette équipe de feu, ne va pas tarder à justifier son statut en atomisant l’Angola (116 – 48), la Croatie (103 – 70), l’Allemagne (111 – 68), le Brésil (127 – 83) et l’Espagne (122 – 81) lors du tour préliminaire, même si la Croatie et l’Espagne donnent un peu de fil à retorde au cinq majeur US.
 
Le premier tour franchi, l’équipe emmenée par le capitaine Larry Bird va littéralement survoler le tournoi, gagnant tous ses matchs avec un écart moyen de 43,8 points et disposant ainsi de Porto Rico en quarts (115 – 77), de la Lituanie en demies (127 – 76) puis enfin de la Croatie en finale (117 – 85).
 
Mais plus que les écarts considérables en termes de score, c’est la qualité de jeu de cette équipe qui la fera entrer au panthéon des Jeux et la verra affublée du surnom de «Dream Team».
Au sommet de leur art, les Jordan (14,9 points par match en moyenne), Pippen, Malone, Robinson et «Magic» Johnson donnent une véritable leçon à leurs adversaire et effacent ainsi la défaite en finale contre l’URSS quatre ans plus tôt à Séoul.
 
Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird, Charles Barkley, Clyde Drexler, Patrick Ewing, John Stockton, Karl Malone, David Robinson, Christian Laettner, Scottie Pippen et Chris Mullin, douze joueurs pour l’éternité.